autourdemesromans.com

Poursuivre le voyage et Echanger

  • Accueil
  • Rechercher un article
  • Typologie
  • 31 octobre 2019
Vous êtes ici : Accueil / Boccace / Virginia, fille d’Aulus, épouse du consul Volumnius

Virginia, fille d’Aulus, épouse du consul Volumnius

27 mars 2016 par Philippe Laisser un commentaire

Boccace De mulieribus claris Traduction Laurent de Premierfait Illustrations Robinet Testard FrançaisFrançais 599, fol. 55v, Verginia BNF

Boccace De mulieribus claris Traduction Laurent de Premierfait Illustrations Robinet Testard FrançaisFrançais 599, fol. 55v, Virginia BNF

 

Il s’agit du cinquante-neuvième portrait de la galerie des cent-six Cleres et nobles femmes de Boccace, qui aborde  l’histoire de Virginia, fille du patricien Aulus Virginius et l’épouse du plébéien Lucius  Volumnius Flamma Violens, nommé deux fois consul, en -307 et -296. Les dames patriciennes regardant ce mariage comme une mésalliance, lui fermèrent l’accès du temple de la chasteté patricienne, l’année même du second mandat de consul de son époux.

 

“[10,23] XXIII Cette année-là il y eut beaucoup de prodiges ; pour en détourner les effets, le sénat ordonna deux jours de prières ; le trésor fournit le vin et l’encens ; un grand nombre d’hommes et de femmes allèrent supplier les dieux. Ce qui rendit ces prières remarquables, ce fut, dans la chapelle de la Pudeur patricienne, située au marché aux boeufs, près du temple rond d’Hercule, une querelle qui s’éleva entre les matrones. Virginie, fille d’Aulus, patricienne mariée à un plébéien, le consul Lucius Volumnius, fut écartée par les matrones, parce qu’elle s’était mésalliée, de leur cérémonie religieuse.

“De là une brève altercation, qui, par suite de l’irascibilité féminine, aboutit à une lutte ardente. Virginie se glorifiant justement d’être entrée dans le temple de la Pudeur patricienne comme étant patricienne et pudique, mariée à un seul homme, à qui on l’avait conduite vierge, et de n’avoir pas à se repentir de son mari, de ses charges ni de ses exploits. Un acte éclatant de sa part ajouta encore à ces fières paroles : dans la rue Longue, où elle habitait, elle prit, sur une partie de sa maison, la place nécessaire à une petite chapelle, y établit un autel, et, après s’être plainte aux matrones plébéiennes, qu’elle avait convoquées, de l’outrage des patriciennes, leur dit : “Cet autel, je le dédie à la Pudeur plébéienne, et je vous exhorte, comme les hommes de cette cité rivalisent de courage, à rivaliser de pudeur entre matrones, et à vous efforcer de faire dire que cet autel est honoré, s’il se peut, plus saintement que l’autre, et par des femmes plus chastes.”

“Cet autel fut honoré suivant les mêmes rites que le premier : aucune femme autre que les matrones d’une pudeur éprouvée, et n’ayant eu qu’un seul mari, n’eut le droit d’y sacrifier”.

 

 

________________

[i] Tite-Live, Ab Urbe Condita, Livre X Chapitre 23.

  • Facebook
  • Google+
  • Twitter
  • Linkedin
  • WhatsApp

Catégorie(s) : Boccace, Une image Une histoire Étiqueté : Robinet Testard

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Qui suis-je

logo.jpg Après une première vie dans la Finance, je me suis reconverti dans l'écriture. Ma spécialité c'est l'Histoire. Mon genre ? Le roman historique.

Mon nom ? Philippe Gendre. J'ai adopté un nouveau nom, Gratien, car ma nouvelle vie est totalement indépendante de la précédente : c'est une re-naissance d'où l'époque historique de mon premier roman.

Suivez-moi sur les réseaux

  • Adresse mail
  • Facebook
  • Flux RSS
  • Twitter

Articles récents

  • Sandro Botticelli : la gloire des Médicis
  • Le cardinal Jacques Sadolet : la plume et la foi
  • François Guichardin, le grand chroniqueur des guerres d’Italie
  • Sebastiano del Piombo : un portraitiste et coloriste de génie de la Renaissance
  • Une courtisane poétesse de la renaissance: Tullia d’Aragon
  • La comtesse de Correggio : Veronica Gambara, poètesse de la Renaissance
  • Le mauvais génie des finances pontificales des papes Médicis : le cardinal Armellino
  • Naissance de la Numismatique et de l’Epigraphie : Andrea Fulvio, antiquaire de la Renaissance
  • Fabio Calvo, humaniste, traducteur de Vitruve et d’Hippocrate
  • Raphael : conservateur de la Rome antique et inventeur du dessin d’architecte

Catégories

Rechercher sujet ou article

Articles récents

  • Sandro Botticelli : la gloire des Médicis
  • Le cardinal Jacques Sadolet : la plume et la foi
  • François Guichardin, le grand chroniqueur des guerres d’Italie
  • Sebastiano del Piombo : un portraitiste et coloriste de génie de la Renaissance
  • Une courtisane poétesse de la renaissance: Tullia d’Aragon

Étiquettes

Alexandre VI Anne de Beaujeu Anne de Bretagne Borgia Cardinal d'Amboise Caterina Sforza Charles d'Angouleme Charles d'Orléans Charles III de Bourbon Charles Quint Charles VI Charles VIII Clement VII Connétable de Bourbon César Borgia Duc d'Urbin Ferdinand d'Aragon Florence Fra Giocondo Francois 1er Gonzalve de Cordoue Jean Bourdichon Jules II Julien de Médicis L'Ombre du Connétable Laurent le Magnifique Leon X Louis d'Orléans Louise de Savoie Louis II d'Anjou Louis XI Louis XII Lucrece Ludovic Le More Marguerite d'Autriche Marquis Del Vasto parlement de Paris Paul II Philibert de Chalon Piero della Francesca Renaissance Robinet Testard Rodrigo Borgia Semblançay Sixte IV

Copyright © 2019 · Beautiful Pro Theme sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter