
Boccace De mulieribus claris Traduction Laurent de Premierfait Illustrations Robinet Testard Français 599, fol. 22v, Carmenta écrivant BNF
Il s’agit du vingt-cinquième portrait de la galerie des cent-six Cleres et nobles femmes de Boccace, qui aborde ici la devineresse Carmenta appelée également Nicostrata.
Le Dictionnaire portatif de la fable, rapporte son histoire: « Fameuse devineresse d’Arcadie qui rendit, dit-on, ses oracles en vers, ce qui lui fit donner ce nom. Quelques auteurs disent qu’elle fut auparavant appelée Nicostrata ou Thémis. Elle eut de Mercure, un fils, nommé Evandre, avec lequel elle se transporta en Italie où Faunus, roi du Latium, les reçut favorablement. Après sa mort, elle fut admise parmi les dieux de l’Italie et elle donna son nom à une porte de Rome, ainsi quà une fête célèbre, Carmentalia ou les Carmentales ».
L’article Wikipedia sur la porte Carmentale, précise que « La porte Carmentale, en latin porta Carmentalis, est une porte du mur Servien, située au sud-ouest du Capitole, entre cette colline et le Tibre et entre le Champ de Mars et le Forum Boarium, et où aboutissait levicus Jugarius venant du forum.
« Elle tient son nom de l’autel de la nymphe Carmenta (ara Carmentalis), élevé non loin de là au pied du Capitole.
« Il était considéré comme funeste de passer sous l’arc de cette porte, surnommée pour cette raison « porte Scélérate » (porta scelerata, c’est-à-dire « maudite »). Ce caractère maudit pourrait s’expliquer de la manière suivante: quand la porte Carmentale fut ouverte à l’ouest de la cité, elle ait été assimilée à une porte décumane, traditionnellement de mauvais augure dans la religion romaine« .
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[i] Le Dictionnaire portatif de la fable, Volume 1 par Pierre Chompré, Paris 1801. Google book.
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